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Une impasse de Rostrenen


Rosenberg Julien, Israélite, né le 13 février 1901, domicilié à Glomel.


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Les déportés rostrenois

Julien Rosenberg. Né le 13 février 1901 à Paris, il est réfugié à Rostrenen en 1941. Il est arrêté sur dénonciation le 18 décembre 1942. Immédiatement déporté à Auschwitz, il est conduit à la chambre à gaz, dès son arrivée, début 1943.

Auguste Girot. Né le 10 juillet 1896 à Rostrenen et marié le 28 juin 1922, avec Francine Jégou, qui tient un débit de boissons. Encaisseur à la société électrique de Bretagne, il est militant de la section SFIO avant la guerre. Arrêté par les Allemands le 27 février 1943, il est déporté à Mauthausen. Auguste Girot a été gazé à Hartheim en Autriche, le 28 juin 1944.

René Le Magorec. Né à Rostrenen en 1891, il est mort en déportation à Mauthausen, le 8 février 1944. Il est arrêté le 28 février 1943 et déporté le 20 avril. Artisan menuisier, il était militant à la CGT et membre du comité régional du Parti communiste des Côtes-du-Nord. Il fut également conseiller municipal de Rostrenen de 1935 à 1940.

Jean-Marie Rolland. Fils de sabotiers, il est né à Plussulien le 9 avril 1886. Cantonnier à Rostrenen, il est adhérent du Parti communiste. Responsable de la section du Parti communiste clandestin, il est arrêté par la Section de protection anticommuniste clandestine (SPAG), le 9 août 1943. Interné à la prison Jacques Cartier à Rennes, puis à Compiègne en avril 1944, il arrive à Auschwitz, le 30 avril, avant d’être déporté à Buchenwald. Malade du cœur, il y meurt le 12 juin 1944.

Joseph Pennec. Né à Rostrenen le 25 mai 1903. Boucher-charcutier, rue Gambetta, il est arrêté le 27 avril 1944., il est dirigé sur Compiègne, puis vers le KL d’Auschwitz-Birkenau (matricule 186194). Il est décédé le 27 mai 1945 à l’hôpital de Constance, juste avant d’être rapatrié.

Rosa Le Hénaff. Née à Rostrenen le 18 janvier 1915, elle habite 20, rue de La Marne. Célibataire, elle est receveuse intérimaire des postes à Kergrist-Moëlou. En 1941, elle adhère au Parti communiste clandestin. Elle est arrêtée le 9 août 1943, à son domicile, par la Section de protection anticommuniste dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement de l’organisation clandestine du PC. Incarcérée à Rennes, elle est internée au fort de Romainville. Le 18 avril 1944, elle fait partie d’un convoi de 417 femmes qui rejoint Ravensbrück. Elle survit aux camps nazis et, à son retour de déportation, elle milite au PCF.







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Ma créativité est ma langue.

Mes actions sont mon miroir.

Mes paroles – le but de mes paroles n’est pas de vous expliquer ou de vous dire les choses.

Pensez pour vous même. Si vous ne le souhaitez pas, n'y pensez pas.

Surtout, ne soyez pas d'accord avec moi.

Ma position est stable, durable et résistante.

Je n'ai pas peur d'assumer la responsabilité de mes actes.

Ma conscience est tranquille.

Pensez par vous-même et laissez les autres profiter du privilège de le faire aussi.

01/08/2024


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